L’outre-mer français [nl]
Les outre-mer français, ce sont 12 entités : la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, la Réunion, Mayotte, la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon, les Terres australes et antarctiques françaises et les îles de Wallis-et-Futuna.
La Guadeloupe, la Guyane, la Réunion, la Martinique et Mayotte sont à la fois des départements et des régions d’outre-mer. La Polynésie française, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Wallis-et-Futuna sont des collectivités d’outre-mer. Les Terres australes et antarctiques françaises sont un territoire d’outre-mer. La Nouvelle-Calédonie dispose d’un statut spécifique, à l’instar de l’île Clipperton (dans le Pacifique), placée sous l’autorité directe du gouvernement. Par ailleurs, en vertu de l’article 1er de la loi organique du 27 février 2004, la Polynésie française est également un pays d’outre-mer.
A l’exception des Terres australes et antarctiques françaises, les outre-mer sont représentés à l’Assemblée nationale au même titre que les départements de métropole. Les collectivités de Saint-Barthélemy et Saint-Martin dans les Caraïbes sont regroupées au sein d’une unique circonscription législative.
Océan Indien
- La Réunion
La Réunion a obtenu le statut de département français en 1946. L’île est une région mono-départementale, dotée d’un Conseil départemental et d’un Conseil régional et compte à ce jour 24 communes. Elle bénéficie également du statut de région ultrapériphérique européenne (RUP).
L’île se situe dans le sud de l’océan Indien, entre l’île Maurice et Madagascar, à près de 9 500 km de la métropole. Elle fait partie, au même titre que Rodrigues et Maurice, de l’archipel des Mascareignes. En plus de la Réunion et Mayotte, départements et régions d’outre-mer, la France assoit sa position dans cette zone stratégique par les TAAF, Terres australes et antarctiques françaises, dont la préfecture se trouve à Saint-Pierre, principale ville du sud de l’île.
L’île de la Réunion comptait, au début de l’année 2020, près de 860 000 habitants. La population est très jeune, puisque 42 % des Réunionnais ont moins de 25 ans. À l’inverse, seuls 12 % des Réunionnais sont âgés de plus de 60 ans. La croissance démographique a ralenti ces dernières années et se situe autour d’1 % par an. Cependant, on estime que le seuil symbolique du million d’habitants sera franchi avant 2040. À cause des contraintes géographiques importantes sur l’île et de son relief montagneux, la population vit très majoritairement au bord des côtes et notamment dans les grandes villes du département. Les communes de Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-Pierre rassemblent à elles seules près de 40 % de la population.
La Réunion s’illustre dans plusieurs domaines. L’agriculture et l’agroalimentaire occupent une place prépondérante dans l’économie réunionnaise, en particulier la canne à sucre et ses produits dérivés (sucre, rhum, énergie). Territoire alliant plages de sable blanc, récifs coralliens, forêts tropicales et imposantes montagnes, la Réunion est une terre de choix pour le tourisme. Elle a vu ses cirques, pitons et remparts être classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010, ce qui a permis de dynamiser encore davantage le secteur touristique.
La Réunion compte deux saisons, l’été et l’hiver austraux. Le premier s’étend de novembre à avril. Les températures peuvent dépasser 35° C et l’air y est très humide. C’est pendant l’été qu’a lieu la saison de pluie, de décembre à mars ; c’est à ce moment que le risque cyclonique est le plus élevé. L’hiver austral débute en mai et se termine en octobre. Les températures sont plus douces et se situent aux alentours de 20° C en moyenne sur les côtes. Cependant, il peut neiger dans les hauteurs de l’île au cours de cette période.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/la-reunion
- Mayotte
Mayotte est officiellement un département français depuis le 31 mars 2011.
Mayotte est la plus méridionale des quatre grandes îles de l’archipel des Comores. D’une superficie de 374 km2 et peuplée de 279 500 habitants (2020), elle comprend deux îles principales et une trentaine d’îlots.
Connue sous le surnom d’île aux parfums, Mayotte est également réputée pour son lagon, l’un des plus beaux du monde (1 100 km2).
En 1841, le sultan de Mayotte cède l’île à la France, qui fait partie dès lors de son empire colonial. En 1946, l’archipel des Comores devient territoire d’outre-mer. Trois des îles de l’archipel optent, à la suite du référendum de 1974, pour l’indépendance, alors que Mayotte choisit de rester française. Cet attachement de la population mahoraise à la République n’a fait que se renforcer.
L’économie de Mayotte repose principalement sur son agriculture. Les exportations agricoles mahoraises se concentrent sur trois produits : l’ylang-ylang (utilisé dans l’industrie du parfum pour plus des trois quarts de l’exportation), la vanille et la cannelle.
Loin des circuits balisés, l’île s’offre encore aux visiteurs dans toute l’authenticité de sa nature et de sa culture. Le climat de Mayotte est de type tropical humide (moyenne annuelle de 25,6 °C) avec deux saisons :
une saison chaude ou saison des pluies, de novembre à avril, pendant laquelle la mousson venant du nord arrose l’île. Les températures sont élevées (27 à 30°) et le taux d’humidité très important. 80 % des précipitations surviennent pendant cette période. C’est également la saison des cyclones et des dépressions tropicales, même si Mayotte est peu exposée au risque cyclonique.
une saison sèche, de mai à octobre, pendant l’hiver austral. Les alizés venant du sud-est rafraîchissent l’atmosphère (20 à 25°), le taux d’humidité est moins important, et la pluie se raréfie.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/mayotte
Océan Atlantique
- Martinique
Avec une superficie de 1 128 km2, la Martinique est le plus petit des départements d’outre-mer. Elle est située au cœur de l’arc antillais dans la mer des Caraïbes. Son relief, d’origine volcanique, offre un paysage varié, dominé par le volcan de la montagne Pelée (1 397 m) qui a marqué l’histoire de l’île avec l’éruption de 1902. Peuplée de 358 700 habitants (2020), la composition de la population témoigne d’une histoire faite de métissages : noirs d’Afrique, descendants des immigrés indiens, Syriens, Chinois. La population européenne est composée de Békés – descendants des premiers colons – et de métropolitains.
À l’origine, l’île est peuplée d’Indiens arawaks. L’île devient colonie du royaume de France en 1674. L’esclavage est aboli par décret du 27 avril 1848 sur proposition de Victor Schoelcher. La Martinique est un département d’outre-mer depuis 1946.
La Martinique bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les vents doux : alizés. Deux saisons s’y succèdent : le carême, saison sèche de janvier à juin, et l’hivernage, saison humide de juillet à décembre. La température moyenne annuelle est de 25° C. Pluies intermittentes concentrées sur septembre et octobre. Température moyenne de l’eau de mer : 24 à 28° C.
L’agriculture est la principale source de recettes à l’exportation de l’île. La banane en est la première production agricole et la principale ressource économique.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/martinique
- Guadeloupe
Cet archipel, d’une superficie totale de 1 628,4 km2, est constitué de plusieurs îles, dont la Guadeloupe continentale avec Basse-Terre, dominée par le volcan de la Soufrière (1 484 mètres) et Grande-Terre, la Désirade, ou les Saintes. Située sur l’arc antillo-caribéen, la Guadeloupe continentale, avec 1 438 km2, est la plus grande île des Antilles françaises et compte 376 900 habitants (1er janvier 2020).
À l’origine, l’île est peuplée d’Indiens arawaks. En 1674, l’île devient colonie du royaume de France. Au cours du siècle suivant, se développe une économie basée sur le sucre et l’esclavage, aboli par décret du 27 avril 1848 sur proposition de Victor Schoelcher. La Guadeloupe est un département d’outre-mer depuis 1946.
La Guadeloupe bénéficie d’un climat tropical tempéré par les influences maritimes et les vents doux : alizés. Deux saisons s’y succèdent : le carême, saison sèche de janvier à juin, et l’hivernage, saison humide de juillet à décembre. La température moyenne annuelle est de 25° C. Pluies intermittentes concentrées sur septembre et octobre. Température moyenne de l’eau de mer : 24 à 28° C.
L’économie de la Guadeloupe s’appuie sur l’agriculture (la banane en demeure l’un des piliers), le tourisme et les services.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/guadeloupe
- Saint-Barthélemy
L’île de Saint-Barthélemy se situe dans l’extrême nord-est de la mer des Caraïbes, à 25 km au sud-est de Saint-Martin, 230 km du nord-ouest de la Guadeloupe "continentale" et 6 500 km de Paris.
Elle est une île montagneuse d’environ 21 km2 (25 km2 avec ses îlets). Le point culminant de l’île est le Morne Vitet, à 286 m.
L’île est entourée de nombreux îlets : île Chevreau, Coco, île Fourchue, Frégate, La Tortue, Le Boulanger, Les Grenadins, Pain de Sucre, Pelé, Petit Jean, Toc Vers…
La population de Saint-Barthélemy s’élève, en 2012, à 9 131 habitants.
La loi organique du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles relatives à l’outre-mer a érigé les communes de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin en collectivités d’outre-mer aux termes de l’article 74 de la Constitution. Elles quittent ainsi le département de la Guadeloupe suite à un référendum local.
Le climat est de type tropical avec de faibles variations de température. La température moyenne de l’air et de l’eau est de 27 °C. On distingue deux saisons : l’une sèche est appelée la période de "carême" et l’autre plus humide dite "période d’hivernage". La saison la plus humide (de mai à novembre) se caractérise par des averses de courte durée.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/saint-barthelemy
- Saint-Martin
L’île est située par 63°05 Ouest et 18°05 Nord sur le tropique du Cancer, au nord de l’arc antillais, à 180 km distance de Porto Rico et 250 km de la Guadeloupe et à seulement 25 km à l’ouest de l’île de Saint-Barthélemy.
Composée de deux parties, Grande Terre et Terres Basses, reliées entre elles par deux étroits cordons littoraux qui enferment l’étang salé de Simpson Bay, l’île de Saint-Martin couvre une superficie de 86 km2 (dont 53 km2 pour la partie française). Son point culminant se nomme « Pic Paradis » (424 m). Saint-Martin comprend par ailleurs plusieurs îlets : Tintamarre, Pinel, Cayes vertes, Petite clef ou Crowl Rock.
La population de saint-Martin établie par l’INSEE sur le recensement de 2015 est fixée à 35 684 habitants (environ 45 000 habitants pour la partie néerlandaise). L’île regroupe entre 70 et 100 nationalités.
Occupée successivement par les Français, les Néerlandais et les Espagnols qui l’abandonnent en 1648, elle est reprise par les Français et les Néerlandais. Ils signent le 13 mars 1648 le traité du Mont Concorde ou Concordia, marquant la limite des deux souverainetés — une partie néerlandaise (Sint Maarten) au Sud et une partie française au Nord (Saint-Martin) — et instituant la libre circulation des marchandises.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/saint-martin
- Guyane
Au nord-est de l’Amérique du Sud, entre le Suriname et le Brésil, la Guyane s’étend sur 83 533,9 km2. La forêt équatoriale couvre les 9/10e du territoire. C’est le plus vaste et le plus forestier des départements français.
Peuplée de 268 700 habitants (1er janvier 2017), la Guyane enregistre une densité de 2 habitants/km2. Caractérisée par ses origines multiples, la population guyanaise se répartit principalement entre : les Créoles guyanais (environ 40 % de la population), les Amérindiens, les Noirs-marrons (les Saramacas, les Bonis, les Djukas), les métropolitains, les H’mongs et les autres populations (d’origine chinoise, libanaise, brésilienne, haïtienne, surinamienne).
Les premiers habitants de la Guyane furent les Indiens tupi guarani. En 1852, Napoléon III décide le transfert du bagne en Guyane. Le gouvernement français met fin, en 1938, à la relégation des bagnards. La Guyane est un département français depuis la loi du 19 mars 1946.
Entrée depuis longtemps dans l’ère de la technologie spatiale, la création, en 1964, du Centre spatial guyanais, a largement contribué à dynamiser l’activité de ce département. La base de Kourou occupe une place importante dans l’économie. Terre de démesure, d’aventure et d’initiation par excellence, le tourisme vert constitue pour la Guyane un axe fort de développement.
Deux grands fleuves marquent les frontières de la Guyane, le Maroni à l’ouest et l’Oyapock à l’est. Le territoire est l’un des plus humides du globe et compose la troisième réserve d’eau du monde.
La biodiversité y est particulièrement riche avec notamment : plus de 200 espèces de poissons, reptiles et amphibiens. Une centaine d’espèces de mammifères et 450 d’oiseaux. La forêt tropicale guyanaise est composé de plusieurs milliers d’espèces végétales, on y trouve 10 fois plus d’arbres sur un hectare que dans une forêt tempérée.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/guyane
- Saint-Pierre-et-Miquelon
L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est situé dans l’Atlantique nord-ouest, à 25 km des côtes, en face du Canada.Composé de deux îles, cet archipel, compte 5 997 habitants (2017) pour une superficie totale de 242 km2.
En 1535, il passe sous souveraineté française, quand Jacques Cartier en prend possession. Des Français venus de Bretagne, de Normandie et du Pays basque, pêcheurs pour la plupart, fondent Saint-Pierre. Les îles sont définitivement françaises en 1816. Saint-Pierre-et-Miquelon est devenu une collectivité territoriale en 1985.
La pêche est la principale ressource de l’archipel. Ces derniers temps, des explorations pétrolifères préliminaires dans les eaux de l’archipel ont été engagées. Ce programme de forage annonce peut-être une nouvelle vocation pour Saint-Pierre-et-Miquelon.
La proximité du Canada est un atout important pour le tourisme local qui bénéficie de l’image de "terre française d’Amérique du Nord" de Saint-Pierre-et-Miquelon.
L’archipel est d’un climat océanique du nord, froid avec une moyenne de 5°C l’hiver et 16°C l’été. Un climat très humide et soumis au vent.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/saint-pierre-et-miquelon
Océan Pacifique
- Nouvelle-Calédonie
Située dans l’ensemble mélanésien, la Nouvelle-Calédonie s’étend sur 18 575 km2. L’archipel comprend la Grande Terre, deux fois grande comme la Corse, les quatre îles Loyauté, l’archipel des Belep, l’île des Pins et quelques lointains îlots.
La Nouvelle-Calédonie surprend par la palette de paysages qu’elle déploie. L’Archipel compte 269 000 (2014) habitants, répartis en deux principales communautés : les Mélanésiens et les Européens.
Les Mélanésiens sont les habitants d’origine de la Nouvelle-Calédonie. James Cook est le premier Européen à découvrir cette terre, en 1774. C’est en 1853 qu’elle devient possession française.
Les années 80 sont marquées par la montée du mouvement indépendantiste kanak. Les accords signés en 1988 ont permis d’apaiser le climat d’instabilité politique et d’engager le rééquilibrage économique. Depuis 1998, la Nouvelle-Calédonie s’est engagée dans un processus original d’évolution institutionnelle. À partir de 2014, les électeurs résidant depuis au moins 20 ans sur l’archipel seront consultés sur son accession à la pleine souveraineté.
La Nouvelle-Calédonie dispose de richesses naturelles importantes. Troisième producteur mondial de nickel, ses sols recèlent également d’autres minerais : chrome, cobalt, fer, cuivre, plomb, zinc et jaspe.
L’agriculture est concentrée principalement autour de l’élevage de bovins et des cultures du café et du coprah. Les produits de la pêche, constitués à 80 % de thon sont exportés vers le Japon. Depuis 1996, la filière de la crevette tropicale s’est imposée comme la seconde activité exportatrice du territoire.
Le tourisme tient une place privilégiée en Nouvelle-Calédonie, ses atouts naturels lui ont valu le surnom d’île "la plus proche du Paradis".
Exposée aux alizés, la Nouvelle-Calédonie connaît un climat tropical tempéré, qui alterne périodes sèches et deux saisons des pluies dans l’année. Les températures maximales (au-delà des 30 °C) sont enregistrées de décembre à février, qui est également la saison des cyclones. Une barrière montagneuse, la Chaîne centrale, s’élève au centre de la Grande Terre et marque une différence nette de climat entre les deux côtes. L’Ouest, plutôt sec, est le domaine des savanes à niaoulis et des grandes exploitations de bétail. À l’Est, plus humide et donc plus luxuriant, le littoral est plus étroit. Le point culminant de l’île est le Mont Panié (1 629 m).
En juillet 2008, le site naturel des lagons et récifs de Nouvelle-Calédonie a été distingué par le Comité du Patrimoine Mondial de l’UNESCO réuni à Québec (Canada).
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/nouvelle-caledonie
- Polynésie française
Couvrant une superficie émergée de 4 200 km2, la Polynésie française se compose de 118 îles d’origine volcanique ou corallienne, regroupées en cinq archipels (Société, Marquises, Australes et Tuamotu/Gambier), dispersées sur 2 500 000 km2.
Sur les 276 000 habitants (2017) de la Polynésie française, 31 % de la population a moins de 20 ans. Elle est représentée par une majorité de Polynésiens, d’Européens et d’Asiatiques. Les premiers visiteurs européens arrivent au XVIe siècle.
L’histoire de la conquête du Pacifique est marquée par une lutte d’influence entre l’Angleterre et la France, jusqu’à ce que la reine polynésienne Pomaré IV demande le protectorat de la France. Un an plus tard, en 1843, l’ensemble des archipels était rattaché à la République française. En 1946, la Polynésie française devient territoire d’outre-mer. Elle jouit d’un statut d’autonomie depuis 1996.
A ce titre, au côté du haut-commissaire de la République en Polynésie française, la collectivité compte un président de la Polynésie française depuis 2004, élu au sein de l’Assemblée de la Polynésie française.
La pêche et l’exploitation du coprah sont les deux activités traditionnelles. Le tissu économique est complété par le commerce, l’artisanat, l’industrie et plus récemment par le tourisme, ainsi que la perliculture (culture de perles noires), devenue la première exportation en valeur du territoire. Le tourisme joue un rôle essentiel dans l’économie polynésienne, avec des joyaux du Pacifique tels que Bora Bora, Rangiroa, Huahine ou Raiatea, accessibles pour les voyageurs internationaux depuis l’aéroport international de Tahiti-Faa’a.
Le climat de la Polynésie française est de type tropical, océanique, chaud et humide. Tempéré par les alizés, le climat est agréable toute l’année. La température de l’eau des lagons oscille entre 23° et 26°C. La saison chaude dure de décembre à février avec des températures de 27 à 35°. De mars à novembre, la température oscille entre 21° et 27°. La saison des pluies se situe généralement pendant la période chaude.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/polynesie-francaise
- Wallis-et-Futuna
Cet archipel, formé de trois îles volcaniques (Wallis, Futuna et Alofi), fait partie de l’Océanie polynésienne. L’île de Wallis, à 200 km au nord-est de Futuna, porte le nom du premier marin qui découvrit en 1767 ces 96 km2, Samuel Wallis. Futuna (64 km2) et l’îlot voisin d’Alofi (51 km2) furent découverts en 1616 par des navigateurs hollandais. Dans ce territoire peuplé de 11 600 habitants (2018), 31 % de la population vit à Futuna. Ce n’est qu’au XIXe siècle que s’ancre la présence européenne avec l’implantation de missions catholiques et la conclusion des premiers traités du protectorat entre la France et les trois royaumes. En 1959, le statut de territoire d’outre-mer est approuvé par une large majorité de la population (94,37 %) via un référendum.
L’économie de ce territoire restée très traditionnelle, est encore peu monétarisée. La majeure partie des productions est autoconsommée et les échanges demeurent limités. Les principales activités sont l’agriculture, l’élevage porcin, la pêche et l’artisanat. Le tourisme reste encore peu développé.
Le climat des îles est tropical maritime, chaud, humide, pluvieux et de forte nébulosité, sans saison sèche. Les variations diurnes et saisonnières sont très faibles. Les minima et maxima de températures sont généralement compris entre 22°C et 32°C et les températures moyennes sont toujours supérieures à 25,5°C. L’humidité est comprise entre 82 % et 85 %.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/wallis-et-futuna
Les terres australes et antarctiques françaises (TAAF)
Les navigateurs Crozet et Kerguelen découvrent ces terres en 1772. Devenues territoire en 1955, les terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont constituées de l’île Saint-Paul (7 km2), l’île Amsterdam (54 km2), les îles Crozet (115 km2), les îles Kerguelen (7 215 km2) et la terre Adélie (432 000 km2). Elles sont situées dans la zone sud de l’océan Indien et sur le continent Antarctique.
Dans ce territoire, isolé et inhospitalier, la population est constituée par les membres de missions scientifiques et techniques installées sur les différentes bases.
Différents programmes scientifiques sont réalisés, sous la conduite de l’Institut français pour la recherche et la technologie polaire, à partir de bases installées sur les îles Kerguelen et en terre Adélie. Ces études, d’intérêt planétaire, portent, notamment sur : l’atmosphère, la météorologie, la pollution, l’environnement, l’intérieur et la surface du globe, la biologie, l’océanographie… Elles font l’objet de nombreuses actions de coopération scientifique internationale.
L’économie est fondée sur la pêche (algues, krill, saumon). Avec les terres australes, la France a enrichi son domaine maritime de 1 750 000 km.
www.outre-mer.gouv.fr/territoires/terres-australes-et-antarctiques-francaises
Voir aussi : Outre-mer : des statuts de plus en plus différenciés sur www.vie-publique.fr